Retour sur la saison 2017 (chapitre 2)

Après un début de saison plutôt démoralisant, nous abordons le mois de mai avec beaucoup d’appréhension. Les vignes se remettent assez bien des gelées printanières tardives, et ne demandent qu’à pousser. Grâce aux conditions météo plutôt clémentes de ce printemps, nous travaillons sereinement. Le traditionnel compost de microorganismes, qui nous aide à dynamiser nos sol est épandu début mai.

Un sol en vie est la principale caractéristique pour que la vigne fonctionne bien. C’est le socle de la nutrition et de l’autodéfense de la plante. Les mychorizes , c’est à dire le résultats de l’association symbiotique entre des champignons, des bactéries et les racines des plantes, sont les clefs afin d’assurer la pérennité et l’équilibre de nos vignes.

Plus cet équilibre sera respecté, et moins nous aurons besoin d’intervenir!

Le temps fort de cette saison reste la période et les conditions de floraison qui ont un impact très important sur la date et sur la qualité de la récolte. Elle s’est déroulée début juin pendant une semaine avec un taux de floraison très prometteur. Les maladies telles que le mildiou ou l’oïdium n’ont pas été au cœur des préoccupations ( à l’inverse de 2016!). La chaleur de fin juin a même participé au fait que la vigne a très rapidement progressé en végétation.

En juillet, nous avons bénéficié de suffisamment de pluie pour faire grossir les raisins sans risquer le retour des maladies. C’est également la période où nous réalisons un effeuillage précoce (face Est) afin de permettre un meilleur ensoleillement dans la zone des grappes. Cette opération est essentielle pour épaissir naturellement la peaux des raisins afin de les rendre plus résistants à la pourriture.

Jusqu’à fin juillet tout s’est bien déroulé, mais voilà les orages d’août sont toujours très redoutés. Nous avons été frappés par un orage de grêle qui a laissé beaucoup de trace sur la face ouest de la vigne. Dans ces cas là, les conditions climatiques sont déterminantes pour le devenir de la récolte. Heureusement, le temps sec a permis aux grains atteints de tomber sans créer de foyer de pourriture. La qualité de la récolte tiens finalement à très peu de choses!

Nous avançons désormais à grands pas vers les vendanges….à suivre!