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Le débourrement est un moment très important dans le cycle de la vigne et pour le vigneron également !
Pour se repérer…
De mi-novembre à février, c’est le repos végétatif, la dormance.
De mars à mi-novembre, c’est le cycle végétatif et reproducteur avec ces différents stades, du débourrement (réveil de la vigne) à la descente de la sève.
Réactions en chaine…
Lorsque la somme des températures a été atteinte et qu’il y a une luminosité suffisante, la vigne va s’activer et reprendre son absorption d’eau et de nutriments dans le sol. La circulation de sève va alors permettre le développement de la plante.
Le débourrement débute entre la fin mars et début mai, tout dépend des conditions météo, du cépage, du lieu et des caractéristiques intrinsèques du plant.
A noter : les futures grappes sont déjà préformées à l’intérieur des bourgeons. L’année N-1 à une incidence sur l’année N et ainsi de suite…
Une période critique
Le début du printemps est magique (de part ses couleurs et sa luminosité) mais critique à la fois car c’est une période de grande vulnérabilité pour la vigne face aux conditions météorologiques.
Si une forte gelée intervenait, une partie de la récolte serait compromise…
La magie s’opère…
On assiste au gonflement des bourgeons et à la chute des écailles qui les recouvrent.
Clin d’œil : Si le bourgeon est trapu c’est qu’il y a de belles futures grappes à l’intérieur !
L’année 2020 présente des caractères de précocité, nous espérons que les gelées présentes et à venir ne seront pas trop destructrices… On croise les doigts !
